1er
semestre 2010
A l’attention de Mr
Dominique S.K. par l’intermédiaire de Mr HOLLANDE.
Monsieur,
Je souhaite
vous faire part d’analyses et de propositions de solutions dont je vous laisse
l’appréciation et la mise en œuvre éventuelle si vos équipes et vous-même les
jugez, bien que perfectibles, pertinentes,
efficientes et applicables à court terme mais aussi bénéfiques à court,
moyen et long terme pour le plus grand nombre… après tout, le docteur HOUSE de la finance : c’est
vous !
I DETTES ET BESOIN EN LIQUIDITE
DES NATIONS
Je n’ai pas eu de réponses à la question : Quelle est
la masse monétaire dans le monde à l’heure actuelle. Je ne suis pas sûr que
même vos services le sachent…
Il y a encore peu de temps, les
E.U.A. avaient recours à la « planche à billet » pour éponger une
partie de leurs dettes, pour relancer l’économie, dévaloriser le dollars de
surcroît. Cette monnaie était la monnaie internationale d’échange, et personne
n’y trouvait à redire. Il s’agit maintenant de trouver une thérapie efficace face
au risque de collapsus généralisé que l’on risque.
Les économies nationales, sauf exception(s), sont exsangues, quelque soit le continent.
D’où cela vient-il ? Le
modèle de croissance des décennies précédentes devient un schéma en perte de vitesse
sauf pour les pays qui rattrapent le retard d’équipement des ménages et des
infrastructures modernes, un nouveau modèle reste à être inventé pour se
greffer à l’ancien qui diminue. J’ai fourni il y a quelques temps des idées à
ce sujet à l’élite politique de la
Nation française…ils ont dû vous en informer.
Mon analyse des déficits des
Nations en est prépondérément lié à la stase et à l’hémorragie ; au lieu
d’être dirigées vers les forces de travail, de trop nombreuses masses d’argent
sont orientées vers une recherche excessive et déshumanisée de profits à
très court terme: Certains secteurs de la finance moderne sont accès sur les
« one shoot » qui parait-il, se font dorénavant en
nanosecondes !!! . Mais voilà, arrêtez-moi si je me trompe, mais en face
de tout acheteur, se trouve un vendeur, et réciproquement. Les Nations ont dû pallier aux inhérences de gens peu
scrupuleux et/ou inconscients ont ainsi dû éponger les dettes d’argent parti en
fumée, pendant que certains retiraient les marrons du feu. Les marchés
commencent à le comprendre, que ce genre d’entourloupe a duré et réalisent
peut-être que les fonds frais les alimentant, même par emprunt, vont décroître.
Il y a eu perte sèche « artificielle » pour les Nations !
Pourquoi n’y aurai-t-il pas gain artificiel
exceptionnel pour les Nations ? Pourquoi les Nations, tout en
enquêtant sur les irrégularités et les dérives commises, n’emploieraient-elles
pas une sorte de planche à billets « internationale » qu’elles
verseraient au F.M.I. (au lieu d’emprunter toujours plus pour vous le verser),
afin que vous le reversiez « équitablement » ce pool monétaire aux
différentes Nations ? Il faudrait que toutes les banques centrales, du
moins les principales soient d’accord (là où existent les principales places
boursières de la planète), et veiller pour commencer à ce que le pool d’argent
fourni ne déséquilibre pas trop la valeur des monnaies.
Ensuite, qu’un principe
« équitable de réversion » soit défini sur des critères économiques
tangibles ainsi qu’un autre de moindre importance
« partialement décidée par vos équipes » mais cependant de façon transparente, partie
dépendant à verser en plusieurs tranches, lié à l’effort de réforme que
s’engagera à réaliser la Nation
en question et à la vérification de sa mise en oeuvre. Ce sera une sorte
d’ingérence, mais ne le faites-vous déjà pas auprès des Nations
requérantes de prêts? Raison de plus pour la distribution d’argent frais
(venant pour une bonne part de leur propre planche à billet contrôlée par vos
services, et une autre du reste du pool monétaire).
Parmi les critères économiques
tangibles, il pourrait être tenu compte des échanges commerciaux, ou des déficits commerciaux d’une Nation, de
l’écart entre le taux de natalité de la Nation et le taux de natalité « recommandé »
par l’O.N.U., sur des critères sociaux économiques, démographiques à venir, etc…
Exemples :
Critère économique : -
Abaissement de la dette publique pour certains.
Critère sociaux : - Mise en place ou amélioration des
couvertures sociales et autres amortisseurs sociaux pour d’autres.
Critères démographiques : -
Régulation des naissances avec contrôle des moyens mis en œuvre.
L’économie va changer, et les
croissances du passé proche vont se tasser dans les zones telles que l’Europe
et l’Amérique pour passer à une croissance comme au Japon qui est le modèle en
avance… Seuls les zones qui ont pris du retard sur le niveau de consommation
oriental en biens d’équipement pourront bénéficier d’une croissance soutenue
jusqu’à l’obtention du niveau équivalent. Il faut d’ores et déjà penser à
financer ces nouveaux besoins, en s’appuyant sur la revalorisations du travail
au détriment de la part de la rente inefficace / création de richesses
tangibles. Ceci sera une sorte de plan Marshall d’épuration partielle des
dettes et un départ à une construction harmonieuse de la civilisation à venir.
Dés lors, ce sera aussi le
renouvellement des biens d’équipement et l’entretien qui contribueront ainsi à
faire tourner l’économie, et il faudra continuer à inventer une « économie
de maturité » reposant sur l’entretien, le recyclage, avec sans doute un
système de consigne partiel à organiser en plus des autres innovations…
II MEILLEURE EQUITE DES ECHANGES
INTERNATIONAUX
Peut-être est-il prématuré
d’établir une monnaie de référence mondiale, mais je pense que l’O.M.C. devrait
imposer, dans le cadre des échanges internationaux qui se réalisent toujours en dollars de nos jours,
le règlement des factures, des achats,
pour un tiers (ou 30 %) en dollars, un
tiers (ou 35 %) dans la monnaie de la société qui vend, pour un tiers ( ou 35
%) dans la monnaie de la société qui achète si la Nation d’achat ou de vente
ne sont pas les E.U.A. ; sinon de régler les factures pour moitié en
dollars, et l’autre moitié dans la monnaie de l’autre protagoniste.
Ainsi, la plupart des Nations qui
délocalisent en « zone dollars » pour une raison prépondérante de
taux de change y réfléchiront à deux
fois avant de le faire. Je n’ai rien contre les pays de la zone dollar, mais je
trouve dommage de calculer le coût d’un process de fabrication pour des raisons
partiales de taux de change.
Par ailleurs, à supposer qu’un
acheteur et qu’un vendeur s’entendent au moment du contrat sur une somme de
Cent dollars pour tel produit, payable à réception : soit de 50 dollars et
l’équivalent de 50 dollars en monnaie W. Si à la date prévue, le dollar ou la
monnaie W ont bougé, l’effet des vases communicants fera que l’achat se fera à
coût constant, lésant moins soit l’un soit l’autre des deux protagonistes. Si
vous trouvez cette idée simple et non simpliste ou farfelue, n’hésitez pas à
l’essayer sur des modèles économiques à votre disposition et vous en prévaloir et
à vous l’approprier si vous la trouvez efficiente et réalisable pour les
besoins de la cause.
III EN CONCLUSION
Menez à bien vos missions. Ecoutez
votre instinct collectif, étudiez
cela sérieusement, et n’ayez pas peur
d’oser si vous parvenez à la conviction du bien fondé d’une de ces idées ou
de ce qui pourrait s’en approcher. Vous
êtes là pour votre compétence mais aussi pour cela, et pas, si cela se présentait, pour …/…
Cordialement.
P-A
Peuple :
c’est à vous de demander des comptes pour savoir quand et comment cet individu
a réellement étudié puis éventuellement communiqué
ces propositions salvatrices pour l’Humanité !