lundi 4 juin 2012

1er semestre 2010 Courrier au F.M.I.



1er semestre 2010

A l’attention de Mr Dominique S.K. par l’intermédiaire de Mr HOLLANDE.


Monsieur,

Je souhaite vous faire part d’analyses et de propositions de solutions dont je vous laisse l’appréciation et la mise en œuvre éventuelle si vos équipes et vous-même les jugez, bien que perfectibles, pertinentes,  efficientes et applicables à court terme mais aussi bénéfiques à court, moyen et long terme pour le plus grand nombre… après tout,  le docteur HOUSE de la finance : c’est vous !


I DETTES ET BESOIN EN LIQUIDITE DES NATIONS
Je n’ai pas  eu de réponses à la question : Quelle est la masse monétaire dans le monde à l’heure actuelle. Je ne suis pas sûr que même vos services le sachent…

Il y a encore peu de temps, les E.U.A. avaient recours à la « planche à billet » pour éponger une partie de leurs dettes, pour relancer l’économie, dévaloriser le dollars de surcroît. Cette monnaie était la monnaie internationale d’échange, et personne n’y trouvait à redire. Il s’agit maintenant de trouver une thérapie efficace face au risque de collapsus généralisé que l’on risque.
Les économies nationales, sauf exception(s), sont exsangues, quelque soit le continent.
D’où cela vient-il ? Le modèle de croissance des décennies précédentes devient un schéma en perte de vitesse sauf pour les pays qui rattrapent le retard d’équipement des ménages et des infrastructures modernes, un nouveau modèle reste à être inventé pour se greffer à l’ancien qui diminue. J’ai fourni il y a quelques temps des idées à ce sujet à l’élite politique de la Nation française…ils ont dû vous en informer.
Mon analyse des déficits des Nations en est prépondérément lié à la stase et à l’hémorragie ; au lieu d’être dirigées vers les forces de travail, de trop nombreuses masses d’argent sont orientées vers une recherche excessive et déshumanisée de profits à très court terme: Certains secteurs de la finance moderne sont accès sur les « one shoot » qui parait-il, se font dorénavant en nanosecondes !!! . Mais voilà, arrêtez-moi si je me trompe, mais en face de tout acheteur, se trouve un vendeur, et réciproquement. Les Nations ont  dû pallier aux inhérences de gens peu scrupuleux et/ou inconscients ont ainsi dû éponger les dettes d’argent parti en fumée, pendant que certains retiraient les marrons du feu. Les marchés commencent à le comprendre, que ce genre d’entourloupe a duré et réalisent peut-être que les fonds frais les alimentant, même par emprunt, vont décroître.
Il y a eu perte sèche « artificielle » pour les Nations ! Pourquoi n’y aurai-t-il pas gain artificiel exceptionnel pour les Nations ? Pourquoi les Nations, tout en enquêtant sur les irrégularités et les dérives commises, n’emploieraient-elles pas une sorte de planche à billets « internationale » qu’elles verseraient au F.M.I. (au lieu d’emprunter toujours plus pour vous le verser), afin que vous le reversiez « équitablement » ce pool monétaire aux différentes Nations ? Il faudrait que toutes les banques centrales, du moins les principales soient d’accord (là où existent les principales places boursières de la planète), et veiller pour commencer à ce que le pool d’argent fourni ne déséquilibre pas trop la valeur des monnaies.

Ensuite, qu’un principe « équitable de réversion » soit défini sur des critères économiques tangibles ainsi qu’un autre de  moindre importance « partialement décidée par vos équipes » mais  cependant de façon transparente, partie dépendant à verser en plusieurs tranches, lié à l’effort de réforme que s’engagera à réaliser la Nation en question et à la vérification de sa mise en oeuvre. Ce sera une sorte d’ingérence, mais ne le faites-vous déjà pas auprès des Nations requérantes de prêts? Raison de plus pour la distribution d’argent frais (venant pour une bonne part de leur propre planche à billet contrôlée par vos services, et une autre du reste du pool monétaire).

Parmi les critères économiques tangibles, il pourrait être tenu compte des échanges commerciaux, ou des déficits commerciaux d’une Nation, de l’écart entre le taux de natalité de la Nation et le taux de natalité « recommandé » par l’O.N.U., sur des critères sociaux économiques, démographiques  à venir, etc…


Exemples :
Critère économique      :           - Abaissement de la dette publique pour certains.

Critère sociaux             :           - Mise en place ou amélioration des couvertures sociales et autres amortisseurs sociaux pour d’autres.

Critères démographiques :        - Régulation des naissances avec contrôle des moyens mis en œuvre.
                                   
L’économie va changer, et les croissances du passé proche vont se tasser dans les zones telles que l’Europe et l’Amérique pour passer à une croissance comme au Japon qui est le modèle en avance… Seuls les zones qui ont pris du retard sur le niveau de consommation oriental en biens d’équipement pourront bénéficier d’une croissance soutenue jusqu’à l’obtention du niveau équivalent. Il faut d’ores et déjà penser à financer ces nouveaux besoins, en s’appuyant sur la revalorisations du travail au détriment de la part de la rente inefficace / création de richesses tangibles. Ceci sera une sorte de plan Marshall d’épuration partielle des dettes et un départ à une construction harmonieuse de la civilisation à venir.
Dés lors, ce sera aussi le renouvellement des biens d’équipement et l’entretien qui contribueront ainsi à faire tourner l’économie, et il faudra continuer à inventer une « économie de maturité » reposant sur l’entretien, le recyclage, avec sans doute un système de consigne partiel à organiser en plus des autres innovations…


II MEILLEURE EQUITE DES ECHANGES INTERNATIONAUX
Peut-être est-il prématuré d’établir une monnaie de référence mondiale, mais je pense que l’O.M.C. devrait imposer, dans le cadre des échanges internationaux qui  se réalisent toujours en dollars de nos jours,  le règlement des factures, des achats, pour un tiers  (ou 30 %) en dollars, un tiers (ou 35 %) dans la monnaie de la société qui vend, pour un tiers ( ou 35 %) dans la monnaie de la société qui achète si la Nation d’achat ou de vente ne sont pas les E.U.A. ; sinon de régler les factures pour moitié en dollars, et l’autre moitié dans la monnaie de l’autre protagoniste.
Ainsi, la plupart des Nations qui délocalisent en « zone dollars » pour une raison prépondérante de taux de change y réfléchiront  à deux fois avant de le faire. Je n’ai rien contre les pays de la zone dollar, mais je trouve dommage de calculer le coût d’un process de fabrication pour des raisons partiales de taux de change.
Par ailleurs, à supposer qu’un acheteur et qu’un vendeur s’entendent au moment du contrat sur une somme de Cent dollars pour tel produit, payable à réception : soit de 50 dollars et l’équivalent de 50 dollars en monnaie W. Si à la date prévue, le dollar ou la monnaie W ont bougé, l’effet des vases communicants fera que l’achat se fera à coût constant, lésant moins soit l’un soit l’autre des deux protagonistes. Si vous trouvez cette idée simple et non simpliste ou farfelue, n’hésitez pas à l’essayer sur des modèles économiques à votre disposition et vous en prévaloir et à vous l’approprier si vous la trouvez efficiente et réalisable pour les besoins de la cause.

           

III  EN CONCLUSION                    
Menez à bien vos missions. Ecoutez votre instinct collectif, étudiez cela sérieusement, et n’ayez pas peur d’oser si vous parvenez à la conviction du bien fondé d’une de ces idées ou de ce qui pourrait s’en approcher. Vous êtes là pour votre compétence mais aussi pour cela, et pas, si cela se présentait, pour …/…

Cordialement.


                                                                                                          P-A



Peuple : c’est à vous de demander des comptes pour savoir quand et comment cet individu a réellement étudié puis  éventuellement communiqué ces propositions salvatrices pour l’Humanité !