14/02/2011
Copie
(page 2 et 3) envoyée ce jour à Mr le
Président du F.M.I. par le biais de Mr Hollande.
Mr le Président, Monsieur le
Premier Ministre,
Comme
je l’avais discrètement proposé au Président du F.M.I. avant d’en avoir mûri
les concepts, celui-ci ne vous a peut-être pas transmis l’ensemble de mes
suggestions économiques à valeur universelle.
Mais
maintenant, mis à part ce qu’il y avait de personnel pour lui, je l’autorise à
vous faire part de l’ensemble du courrier adressé. Il se peut que les quelques
propositions ne fassent pas partie de l’orthodoxie financiaro-monétaire
(cependant permise par une réflexion intuitive détachée), et qu’une bonne
connaissance rationnelle des rouages économiques aurait tendance à censurer quelques
idées, mais à période exceptionnelle, créaction exceptionnelle.
Mon
point de vue : Lorsque l’Humanité
saura et comprendra,
…/…
Rq : Si ce n’est pas le cas (dispositions fiscales adaptées aux différentes Nations),
les populations des Nations non prêtes demanderont peut-être des comptes aux
dirigeants imprévoyants, laxistes, ou pire, complaisants vis-à-vis de la
corruption… Il serait donc préférable que les Chefs d’Etat, au moins ceux du G
20, s’y préparent sagement, à mon humble avis…).
…/…
il serait peut-être préférable que les Nations s’y préparent, comme vous y avez
déjà pensé, certainement, mais peut-être aussi en permettant, par les planches
à billet de différentes banques centrales, de préparer l’injection de carburant nécessaire à contrecarrer les
forces pesant sur la carlingue lors du décollage…
En cas d’euphorie excessive, récupération par les
Nations sur les bénéfices par des taxes appropriées judicieusement mises en
place.
En
cas de dépression excessive, le pool d’argent émis par les différentes banques
centrales concertées, sous l’égide et le contrôle du F.M.I., pourraient à un
niveau national(-isation très partielle momentanée) et/ou supranational (par échange de monnaies,
d’achat d’actions croisées, et par le F.M.I. peut-être aussi) soutenir le
marché …
Il est clair
que le risque d’effet « monnaies de singes » et d’inflation excessive
non souhaitable puissent découler d’un usage non approprié de la manne des
banques centrales. Voilà pourquoi il faudrait probablement le limiter à des
besoins nécessaires, voire indispensables, de garantie du bon fonctionnement
des Etats et d’interventions d’urgence dans un premier temps, tout en expliquant par ailleurs et si
besoin est, pour les marchés, que c’est un outils prudentiel utile pour la
mise en place du « nouveau Bretton woods », pouvant même
éventuellement être détruit sans avoir à être utilisé. Par la suite, son non
emploi, ou son emploi devra être soumis à des conditions utiles ou nécessaires
à l’entrée dans le Nouveau Monde, avec des relances des consommations
intérieures par la création d’emplois nouveaux mis au service de l’hygiène et
de la Nature
(recyclage…) sous le contrôle d’autorités compétentes pour éviter dérives et
abus, et de la redistribution des richesses basée sur la valorisation du travail (au détriment de
la rente excessive) ; les pays aux charges salariales trop élevés en
profiteront pour s’harmoniser vers une fourchette plus basse que d’autres
combleront vers le haut…
Par ailleurs, les Peuples,
notamment le Peuple européen, ont de plus en plus de mal à comprendre les
disparités d’impôts (et de charges). Même si
ce que propose Mr Algirdas Semeta va probablement dans le bon sens, souhaitons
que ce soit une étape qui n’en empêchera pas d’autres, comme un effort d’harmonisation
plus global, de se mettre en place…passez le message à vos voisins…
En particulier :
- Si l’Espagne
a semble-t-il augmenté les taxes du
tabac à rouler, le prix des cigarettes semble être resté inchangé…à
croire que cet Etat à ses caisses trop pleines ! Depuis quelques mois,
n’aurait-il pas été intéressant, à plus d’un titre, d’augmenter petit à
petit les taxes, qui sont en retard vis-à-vis des autres Etats, notamment
frontaliers, sans trop d’un coup, pour ne pas démesurément déstabiliser
l’ensemble des impétrants économiques du marché, il n’est jamais trop tard pour
commencer…
- Idem pour
l’Irlande et son impôt sur les sociétés. Il est clair qu’ils sont soumis au
chantage de la délocalisation eu égard au dumping fiscal pour entreprises
qu’ils ont cependant contribué à instaurer, mais s’ils relèvent petit à petit
leur barème, ces délocalisations seraient plus coûteuses à faire pour les
sociétés que de subir une participation au bon fonctionnement des Etats dont
ils se servent des infrastructures souvent de qualité…
Enfin,
si des banques ou des paradis fiscaux ne veulent, dans un premier temps, jouer le jeu de la transparence au même titre
que les banques des Nations « civilisées », (pour aider au calcul de
base des patrimoines et pour la « nouvelle taxe tobine »), le Peuple
appréciera assez qu’elles soient bien plus surtaxées que les banques
disciplinées, sur tous les échanges qui passeraient par leur biais… Et si ça ne
suffit vraiment pas, le Peuple saura trouver d’autres moyens de les arraisonner…
Cordialement.
P-A
N.B : Quelques de mes idées
et réflexions sont plutôt d’ordre prospectives et intuitives, au sens de Kant.
Ceci ne signifie pas qu’elles soient abstraites ou utopiques, mais plutôt
qu’elles sont à corroborer avec d’autres points de vue, d’ordre rationnel
technique assez souvent, bien que différents aussi.
N’en prenez
que le meilleur, s’il y a lieu…