lundi 4 juin 2012

14/02/2011 Courrier D.S.K. + N.S.


14/02/2011


Copie (page 2 et 3) envoyée  ce jour à Mr le Président du F.M.I. par le biais de Mr Hollande.

Mr le Président, Monsieur le Premier Ministre,



            Comme je l’avais discrètement proposé au Président du F.M.I. avant d’en avoir mûri les concepts, celui-ci ne vous a peut-être pas transmis l’ensemble de mes suggestions économiques à valeur universelle.

            Mais maintenant, mis à part ce qu’il y avait de personnel pour lui, je l’autorise à vous faire part de l’ensemble du courrier adressé. Il se peut que les quelques propositions ne fassent pas partie de l’orthodoxie financiaro­-monétaire (cependant permise par une réflexion intuitive détachée), et qu’une bonne connaissance rationnelle des rouages économiques aurait tendance à censurer quelques idées, mais à période exceptionnelle, créaction exceptionnelle.

            Mon point de vue : Lorsque l’Humanité saura et comprendra,
            …/…
Rq : Si ce n’est pas le cas (dispositions fiscales adaptées aux différentes Nations), les populations des Nations non prêtes demanderont peut-être des comptes aux dirigeants imprévoyants, laxistes, ou pire, complaisants vis-à-vis de la corruption… Il serait donc préférable que les Chefs d’Etat, au moins ceux du G 20, s’y préparent sagement, à mon humble avis…).

            …/… il serait peut-être préférable que les Nations s’y préparent, comme vous y avez déjà pensé, certainement, mais peut-être aussi en permettant, par les planches à billet de différentes banques centrales, de préparer l’injection de  carburant nécessaire à contrecarrer les forces pesant sur la carlingue lors du décollage…

            En cas d’euphorie excessive, récupération par les Nations sur les bénéfices par des taxes appropriées judicieusement mises en place.
            En cas de dépression excessive, le pool d’argent émis par les différentes banques centrales concertées, sous l’égide et le contrôle du F.M.I., pourraient à un niveau national(-isation très partielle momentanée)  et/ou supranational (par échange de monnaies, d’achat d’actions croisées, et par le F.M.I. peut-être aussi) soutenir le marché …

Il est clair que le risque d’effet « monnaies de singes » et d’inflation excessive non souhaitable puissent découler d’un usage non approprié de la manne des banques centrales. Voilà pourquoi il faudrait probablement le limiter à des besoins nécessaires, voire indispensables, de garantie du bon fonctionnement des Etats et d’interventions d’urgence dans un premier temps, tout en expliquant par ailleurs et si besoin est, pour les marchés, que c’est un outils prudentiel utile pour la mise en place du « nouveau Bretton woods », pouvant même éventuellement être détruit sans avoir à être utilisé. Par la suite, son non emploi, ou son emploi devra être soumis à des conditions utiles ou nécessaires à l’entrée dans le Nouveau Monde, avec des relances des consommations intérieures par la création d’emplois nouveaux mis au service de l’hygiène et de la Nature (recyclage…) sous le contrôle d’autorités compétentes pour éviter dérives et abus, et de la redistribution des richesses basée sur  la valorisation du travail (au détriment de la rente excessive) ; les pays aux charges salariales trop élevés en profiteront pour s’harmoniser vers une fourchette plus basse que d’autres combleront vers le haut…
Par ailleurs, les Peuples, notamment le Peuple européen, ont de plus en plus de mal à comprendre les disparités d’impôts (et de charges). Même si ce que propose Mr Algirdas Semeta va probablement dans le bon sens, souhaitons que ce soit une étape qui n’en empêchera pas d’autres, comme un effort d’harmonisation plus global, de se mettre en place…passez le message à vos voisins…
En particulier :
- Si l’Espagne a semble-t-il augmenté les taxes du  tabac à rouler, le prix des cigarettes semble être resté inchangé…à croire que cet Etat à ses caisses trop pleines ! Depuis quelques mois, n’aurait-il pas été intéressant, à plus d’un titre, d’augmenter petit à petit les taxes, qui sont en retard vis-à-vis des autres Etats, notamment frontaliers, sans trop d’un coup, pour ne pas démesurément déstabiliser l’ensemble des impétrants économiques du marché, il n’est jamais trop tard pour commencer…
- Idem pour l’Irlande et son impôt sur les sociétés. Il est clair qu’ils sont soumis au chantage de la délocalisation eu égard au dumping fiscal pour entreprises qu’ils ont cependant contribué à instaurer, mais s’ils relèvent petit à petit leur barème, ces délocalisations seraient plus coûteuses à faire pour les sociétés que de subir une participation au bon fonctionnement des Etats dont ils se servent des infrastructures souvent de qualité…

            Enfin, si des banques ou des paradis fiscaux ne veulent, dans un premier temps,  jouer le jeu de la transparence au même titre que les banques des Nations « civilisées », (pour aider au calcul de base des patrimoines et pour la « nouvelle taxe tobine »), le Peuple appréciera assez qu’elles soient bien plus surtaxées que les banques disciplinées, sur tous les échanges qui passeraient par leur biais… Et si ça ne suffit vraiment pas, le Peuple saura trouver d’autres moyens de les arraisonner…

Cordialement.

                                                                                                                      P-A






N.B : Quelques de mes idées et réflexions sont plutôt d’ordre prospectives et intuitives, au sens de Kant. Ceci ne signifie pas qu’elles soient abstraites ou utopiques, mais plutôt qu’elles sont à corroborer avec d’autres points de vue, d’ordre rationnel technique assez souvent, bien que différents aussi.


N’en prenez que le meilleur, s’il y a lieu…